Le Golf dans l'Art

Histoire et Collections : les gravures de golf

13 juin 2021

Dans notre dernière chronique, nous avions parlé de tableaux de golf, et plus particulièrement des tableaux du golf de Pau. Ces tableaux atteignent de très fortes sommes. Lors de rares ventes, ils peuvent très souvent atteindre bien plus de 10 000 euros et sont bien peu accessibles au commun des golfeurs.

Fort heureusement, il existe bien d’autres façon d’apprécier l’art et le golf et les gravures en sont un bel exemple que nous abordons ici. Les gravures sont une façon de reproduire une œuvre d’art en plusieurs exemplaires et ceci explique le prix plus modeste de ces réalisations.

Jean-Bernard Kazmierczak


Les différents types de gravures


Ce n’est pas l’endroit ici de faire une présentation détaillée des différents types de reproduction des images. Nous nous contenterons de ne donner que quelques idées générales. Le lecteur intéressé pourra consulter l’excellent livre de Bamber Gascoigne : How to Identify Prints. C’est certainement LA référence !

Mais si vous préférez les textes en français, vous pourrez aussi trouver un grand bonheur avec Michael Twyman en lisant : L’imprimerie, histoire et techniques.

La gravure en relief

On se souvient tous des tampons que l’on pouvait utiliser lorsque nous étions enfants. Un morceau de caoutchouc représentait une petite scène. On appuyait ce tampon sur un encreur puis on imprimait sur une feuille de papier. On faisait alors une impression en relief … comme Monsieur Jourdain faisait de la prose. Les impressions de qualité utilisent essentiellement le bois (qui remplace le caoutchouc). L’artiste enlève de la matière à l’aide d’un ciseau pour faire apparaître en relief l’image qu’il souhaite reproduire.

En ce qui concerne le golf, cette technique qui, la plupart du temps, peut manquer de finesse, est surtout utilisée pour illustrer des ouvrages. Nous en donnons ici un exemple : deux bois gravés tirés du livre de Paul Mousset , Physiologie du golf , imprimé à 2 200 exemplaires. Compte tenu de ce nombre, cet ouvrage n’est pas trop difficile à trouver.

Il se négocie, en bon état, entre 50 et 100 € (attention, nous avons vu des libraires qui en demandaient plus de 1 000 – à éviter !).

 
Compte tenu de la technique, ce sont surtout des illustrations monochromes que l’on peut trouver. Toutefois, en effectuant plusieurs impressions, de couleurs différentes, sur la même feuille, on peut obtenir des gravures polychromes comme celle ci-dessous (extraite du même ouvrage).

A la loupe à fort agrandissement, on distingue clairement que les traits et les plages de couleurs sont bien uniformes (en particulier pas de quadrillage). Les diverses couleurs peuvent être légèrement décalées l’une par rapport à l’autre : ceci est dû aux imprécisions de positionnement de la feuille pour les différentes impressions.

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La gravure en creux

Comme son nom l’indique c’est juste l’opposé. Cette fois, l’artiste creuse une plaque, le plus souvent en cuivre, à l’aide d’un burin. C’est un travail très délicat et difficile. Une fois la gravure achevée, on va encrer la plaque puis l’essuyer soigneusement. L’encre est enlevée sur la plaque, mais reste dans les creux. Avec une presse, on reporte alors le dessin sur la feuille de papier.

On voit ici une gravure au burin de l’un des maîtres de cet art en Belgique, Joris Minne. Elle représente un couple de golfeurs assisté d’un caddy. Elle a été exécutée entre 1931 et 1933, la grande période de Minne lorsqu’il produisait des gravures au burin.

La justification de tirage se trouve à gauche où 1’on peut lire l’indication 17/50 (exemplaire n°17 sur un total de 50).

Une variante classique qui n’exige pas de graver directement la plaque de cuivre, consiste à la recouvrir d’un enduit protecteur, puis de graver cet enduit. Ensuite, un bain d’acide va attaquer la plaque de cuivre et faire apparaître un dessin en creux dans la plaque. C’est ce que l’on appelle une eau-forte. On reconnaît la différence avec la technique précédente. Ici, les traits du dessin ne sont pas aussi nets et réguliers.

Ici encore, la plupart des gravures en creux, au burin ou à l’acide, sont monochromes comme celles de Joris Minne. Mais là encore, en faisant plusieurs passages sous la presse, on peut obtenir des gravures en couleur (cf. Alain Bar).

Deux gravures d’Alain Bar. La première  une EA (épreuve d’artiste). En effet, lors d’une impression, en plus du tirage destiné à la vente, l’artiste conserve quelques gravures pour son propre usage. Dimensions approx. de l’image 26 x 33 cm.

La seconde, une planche extraite d’un livre in-folio sous coffret orné d’une demi-balle de golf en relief. Il est d’une rare qualité – devenu pratiquement introuvable – intitulé Sept balles de golf, il a été imprimé à 77 exemplaires ! Il est illustré de nombreuses gravures, parfois en quadruple page.

Ici les prix sont plus élevés, une gravure de Minne se négocie entre 500 et 1 000 euros. Pour celles de Bar, les gravures se vendent le plus souvent entre 300 et 500 euros. Mais son livre, vu sa rareté se trouve rarement à moins de 3 000 euros.

Une autre variante de gravure en creux que nous ne pouvons omettre de citer ici est appelée Mezzotinte. (ou encore « manière noire » on va comprendre pourquoi). Elle consiste  d’abord à « grainer » la plaque de cuivre à l’aide d’un outil en arc de cercle que l’on appelle « berceau » car on l’utilise dans un mouvement de balancier. On grave ainsi un très grand nombre de lignes parallèles sur la plaque de cuivre puis on recommence dans des sens différents de façon à ce que la plaque présente des points et des vides minuscules. On va alors boucher ces vides en lissant la plaque avec un « brunissoir ». Celui-ci va créer des zones blanches une fois la plaque encrée et pressée sur la feuille de papier. Un travail de titan.

Au début on n’imprimait qu’en noir et blanc. Le noir était dominant car pour obtenir le blanc il fallait boucher beaucoup de vides … d’où le nom français de « manière noire ».

Pour le golf, cette technique ne se rencontre, à notre connaissance, qu’en Grande-Bretagne. Ces gravures sont très rares et atteignent des prix qui peuvent être très élevés. Nous en donnons ici trois exemples, que nous avons choisis parce qu’ils ont souvent été copiés avec des techniques plus simples (et qu’on trouve à meilleur marché).

La plus connue est la première. Elle est intitulée The Blackheath golfer d’après un tableau de Lemuel Francis Abbott, peint en 1790, et qui a disparu, certainement brûlé dans un incendie. Une première gravure (mezzotinte) mesurant 43 x 60 cm a été réalisée trois ans plus tard, en noir et blanc, par Valentine Green. Elle a été réalisée en 50 exemplaires, seuls 15 sont connus aujourd’hui ! Si vous en trouvez une, même avec l’inscription Engraving by V. Green Mezzotint engraver to his Majesty and the Elector Palatine , ne vous réjouissez pas trop vite ! L’original a tellement été copié !

Vers 1915, une reproduction de ce tableau a été réalisée par Will Henderson, toujours selon la même technique et publiée par Vicars Brothers. Elle est signée au crayon par le graveur et porte un timbre sec (de trois lettres) de la PrintSellers Association (PSA) qui permet de l’authentifier. Elle reste une œuvre très recherchée. Les dimensions de l’image sont d’environ 36 x 50 (sur une feuille 55 x 80). C’est celle-ci que nous avons reproduite ici.

En 1916 et 1917, Will Henderson réalise pour le même éditeur, deux autres gravures, toujours selon la même technique. La première représente John Taylor (membre de l’ Honourable Company of Edinburgh Golfers). Cette gravure (la deuxième) a été faite d’après une peinture attribuée à Sir Henry Raeburn R.A. Il est vraisemblable que celui-ci ne soit que l’artiste qui ait commencé le tableau. Ce serait John Watson Gordon qui l’aurait finalisé, vers 1820-1825. Ici aussi, on trouve encore le timbre sec de la PSA. La dimension de l’image est la même.

Enfin, en 1917, on trouve une troisième gravure en mezzotinte (image de droite), qui représente Henry Callender (Captain of the society of Golfers at Blackheath) d’après une peinture de Francis Abbott. Cette fois, si l’image est sensiblement de mêmes dimensions que les deux précédentes, celles de la feuille sont légèrement plus petites. Par ailleurs le timbre sec est maintenant de la Fine Art T.G. qui remplacera la PSA.

Le lecteur intéressé devra faire très attention. En effet, si les gravures dont nous avons parlé se vendent plusieurs centaines d’euros, il existe de très grandes quantités de reproductions, effectuées à des époques plus récentes et avec des techniques de reproduction de masse – moins délicates. Celles-ci se négocient pour 10 ou 20 euros. La différence est donc énorme.

La lithographie

Cette fois, c’est une « gravure » à plat … Ce n’est donc pas à proprement parler une « gravure » ! Elle doit son nom à la pierre calcaire (dite pierre lithographique) qu’on utilisait à ses débuts. De nos jours, on utilise surtout des plaques métalliques en aluminium ou en zinc.

Pour exécuter le travail, on dessine avec un crayon gras sur la pierre puis on la mouille avec de l’eau qui sera absorbée par la pierre. Enfin avec un rouleau, on dépose l’encre sur toute la surface. Le dessin retiendra l’encre alors que la partie humide va la repousser. Il suffira d’essuyer la pierre puis de transférer l’image sur la feuille de papier. Le plus souvent les tirages se font à 50 ou 100 exemplaires.

Un très bel exemplaire est celui extrait de l’ouvrage Les joies du sport, publié en 1932 ; l’original  (de format 420 x 320 mm) se négocie entre 100 et 200 euros suivant l’état.

Une variante moderne de la lithographie, appelée offset, est utilisée en production de masse. L’image est reproduite par une technique dite de photogravure. Grâce à un quadrillage, régulier, mais plus ou moins épais, qui permettra d’avoir des tons plus clairs ou plus sombres on fait un transfert sur papier (en utilisant un rouleau intermédiaire – mais on ne rentrera pas ici dans le détail). C’est cette technique qui est utilisée pour les journaux ou pour les magazines. Pour une image, on identifiera cette technique par le quadrillage bien visible que l’on peut observer très nettement. Cette fois les représentations seront particulièrement bon marché.

Avant de vous lancer dans cette collection qui reste somme toute abordable, nous vous recommandons d’approfondir le sujet. La planche ci-après permet de se faire une idée entre la lithographie (colonne de gauche, et deux reproductions offset, de qualités différentes). Pour ce travail nous avons pris une planche des « Règles de Crombie » : la règle n° 18 que l’on voit ci-dessous.

Analyse de la « même » image depuis trois sources différentes. La série originale par Perrier, 1904, une reproduction offset autorisée par Perrier, 1990, et l’édition Ariel Press de 1966.

S’il y a assez peu de différences entre les deux éditions offset (où la trame est bien visible), elles sont bien différentes de la lithographie où les tâches de couleur sont très irrégulières. Ce que l’on peut ajouter c’est que la différence de prix est énorme ! Une seule planche se négocie, selon sa qualité, autour de 150 à 250 euros. On trouve des reproduction modernes entre 5 et 15 euros selon le type et l’état !

Ces planches peuvent être trouvées par série de 24 planches pour les Perrier (original relié ou in-folio si ce sont des reproductions Perrier) et en série de 16 pour Ariel (la reliure des planches est fragile).


Bibliographie

Bamber Gascoigne, How to identify prints, Thames & Hudson, 1986. C’est certainement la grande référence sur ce sujet. Ce livre a été republié en 2004, avec des ajouts sur des techniques plus modernes.

Si on préfère la langue française, on trouvera son bonheur avec :

Judy Martin, Gravure et impression,  Eyrolles, 2001 (1993 pour l’édition originale).

Michel Twyman, L’imprimerie. Histoire et Techniques, ENS Editions (Institut d’histoire du livre), 2007 (édition originale 1998).

Pour la partie purement golfique, on trouve plusieurs ouvrages en anglais. Nous en choisirons un :

John M. Olman & Morton W. Olman, Golf Antiques, Merket Street Press, Cincinnati Press, 1993 et1997 (pour l’édition augmentée). Morton (Mort), le père de John, fut un immense collectionneur de golf. Il commença par les gravures, ce qui le mit en bonne place pour en parler. Comme le laisse entendre le titre, on ne se limite pas aux gravures, mais à tout ce qui touche la collection.


Nos lecteurs écrivent et nous présentent une œuvre de Manoli :

C’est un mouton dont la toison est faite de balles de golf juxtaposées. On peut la voir au Musée et Jardin de Sculptures Manoli situé 9, rue du Suet à La Richardais (35780 – Ille et Vilaine). Cette oeuvre nous a été signalée par l’un de nos lecteurs M. Henri Belbeoh – que nous remercions vivement – qui est l’éditeur d’un livre de belle facture sur l’artiste Manoli, écrit par Lydia Harambourg. Nous remercions également le musée qui nous a très aimablement communiqué les images ci-dessous.

Pierre Manoli, His Lordship, 2000, coll. Département Ille-et-Vilaine. D.R. Musée Manoli

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